Etre accompagnateur du changement, jamais juge

Comme introduction partageons d’abord la même sémantique en (re)prenant connaissance de la définition du mot « pollution » tel que défini par le Larousse.

Pollution : Dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). [Bien qu’elle puisse avoir une origine entièrement naturelle (éruption volcanique, par exemple), elle est principalement liée aux activités humaines.]

L’importance d’un index durable

Comme nous l’avons lu, la pollution est multiple et sa définition très éthérée. Chacun priorisera individuellement ce qui est pour lui le plus facile à mesurer, le plus intéressant, le plus pratique, etc…

Il est donc primordial, afin de mesurer l’importance du sujet, d’avoir un référentiel compris et partagé par tous.

Au niveau mondial, l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) pousse le CHSB (Cornell Hotel Sustainability Benchmarking Index) qui a permis la mise an place de d’une plateforme de scoring, le « Sustainable Travel Index » est apparu, ainsi que nombre de sociétés de consulting d’accompagnement vers une transition plus durable.

En France l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui accompagne les professionnels dans une évolution à moindre coût grâce notamment au « Fond tourisme durable », fait la promotion d’une étiquette « affichage environnemental« . Malheureusement, le mouvement est peu suivi.

Les labels

Il en existe plus de 400 avec des critéres et un niveau d’engagement très varié.

L’ADEME en a sélectionné une centaine afin de guider le consommateur dans ses choix. Pour la partie hébergement voici les finalistes :

Les critères

Afin de se prétendre « hébergement éco-responsable », certains point sont à valider.

Critères obligatoires

  • les dispositifs de chauffage et de production d’eau chaude, d’air conditionné et de pompes à chaleur doivent respecter des seuils de performance énergétique (exemples : rendement supérieur à 98 % pour une chaudière, chauffe-eau thermodynamique de classe A ou A+, dispositifs d’air conditionné de classe énergétique A à A+…)
  • les fenêtres des chambres et espaces communs doivent être équipés de double vitrage
  • les systèmes d’éclairage doivent respecter des seuils de performance énergétique
  • les sanitaires doivent respecter des seuils maximums de débit (robinets et douches : 8,5 litres/minute, chasses d’eau 4,5 litres/minute)
  • les produits jetables sont réduits
  • le tri des déchets en vue d’une valorisation est exigé
  • un plan de réduction des déchets alimentaires doit viser un équilibre entre limitation des déchets d’emballages et limitation du gaspillage alimentaire

Critères optionnels à choisir (exemples)

  • les seuils de performances énergétiques exigés pour le chauffage, la production d’eau chaude, l’air conditionné et les pompes à chaleur sont renforcés par rapport aux critères obligatoires
  • des systèmes d’arrêt automatique de chauffage, éclairage, ventilation et conditionnement d’air sont installés
  • les appareils électroménagers doivent être économes en énergie
  • les produits alimentaires doivent répondre à des exigences environnementales : au moins 2 produits alimentaires doivent être locaux et de saison ou 2 à 4 produits entrant dans la composition des repas sont issus de l’agriculture biologique
  • 90 % des papiers (hygiéniques, absorbants, de bureau, imprimés, transformés) et 40 % des textiles, ordinateurs, TV, matelas et meubles en bois doivent avoir obtenu l’Écolabel européen ou équivalent
  • le recyclage des eaux de pluie ou des eaux grises est exigé
  • le compostage des déchets organiques doit être mis en place